Adopter un chien, c’est faire entrer un nouveau membre dans la famille, et mon Samoyède, Plume, n’a pas échappé à cette règle. Depuis son adoption en 2022, il m’accompagne dans mon mode de vie nomade. Voici son histoire, de ses premières années à ses défis de santé, en passant par son rythme de vie hors du commun. Vous trouverez aussi dans cet article toutes les informations concernant l’adoption d’un samoyède : la race, ses besoins et le budget.
Je suis née entourée d’animaux. Ayant grandi à la campagne, mes grands-parents possédaient des fermes, et chez moi, nous avions un chien et deux chats. J’ai toujours été très proche des animaux et les ai toujours profondément aimés. Lorsque j’avais dix ans, mon chien est décédé. Il avait partagé ma vie depuis mes premiers pas, lorsque je m’accrochais à son pelage pour apprendre à marcher. Sa disparition a été une épreuve très difficile. En tant qu’enfant unique, perdre mon chien revenait à perdre mon meilleur ami, mon frère. Mes parents n’ont jamais souhaité adopter un autre chien, mais malgré cela, mon admiration pour eux n’a jamais faibli.
Lors de ma première saison d’hiver, j’ai eu l’opportunité de travailler en renfort comme musher pour une équipe de chiens de traîneau. Je m’occupais quotidiennement d’un attelage composé de six samoyèdes pendant plusieurs semaines. Avant cette expérience, je connaissais peu cette race. Mais au fil des jours passés à leurs côtés, j’ai été conquise par leur personnalité et leur beauté. Cette expérience a marqué un tournant : c’était une évidence, je voulais être maman d’un samoyède.
Après mûre réflexion, j’ai attendu un an et la signature de mon premier CDI pour concrétiser ce rêve. C’est ainsi que Plume est entré dans ma vie.
Et je ne peux pas écrire cet article sans vous en parler. Pendant cette année de réflexion et avant Plume, il y a eu Nuage. Je vous raconte son histoire à la fin 👇🏼
Plume est né le 25 mars 2022 et provient de l’élevage Nordics Paradise 66, un élevage familial aujourd’hui fermé (et tant mieux !). J’ai découvert cet élevage sur Le Bon Coin et ai choisi de leur faire confiance car :
Et pourtant ! L’inscription au LOF ne fait pas tout. L’inscription au LOF garantie le gage de pureté de la race (absence de consanguinité) certes, mais en aucune l’absence de maladie héréditaire. Un chien peut être inscrit au LOF et porteur d’une maladie héréditaire (ce dont je trouve totalement absurde). Et mon erreur de ne pas avoir vérifié si les parents avaient été testés pour les maladies héréditaire, je la paye au quotidien avec les problèmes de santé de Plume…
Pourquoi le choix de l’élevage est crucial ?
Lorsque vous adoptez un chien, choisir un élevage responsable est primordial. Voici quelques critères à considérer :
Faire ces vérifications permet de réduire les risques de problèmes de santé à long terme. Comment reconnait-ont un bon élevage ? Un bon élevage ne met pas à vendre ses chiots sur Le Bon Coin ou n’importe quel site. Il choisi scrupuleusement ses adoptants, avec un questionnaire. Il possède une liste d’attente de plusieurs mois tant ce n’est pas une usine à chiot.
Aujourd’hui , voici le seul élevage que je peux vous recommander : Samoyèdes des Noces de Coton.
Malheureusement, Plume n’a pas échappé aux aléas de la santé. À l’âge d’un an, une cataracte congénitale a été détectée sur ses deux yeux. Cette maladie, présente dès sa naissance, a été omise lors du premier contrôle vétérinaire. C’est donc un de ses parents porteur, qui lui a transmis ce tard oculaire.
L’opération et les suites
Les signes étaient évidents : yeux voilés et collisions avec des obstacles. Plume a été opéré par un chirurgien ophtalmologue spécialisé. Cette intervention a coûté 3000€, mais lui a permis de retrouver la vue immédiatement.
Cependant, en décembre 2024, une inflammation a causé la perte de la vue de son œil gauche, et son œil droit est également touché à 50 %. Un traitement est actuellement en cours pour éviter une détérioration supplémentaire.
Je n’avais pas souscrit d’assurance lorsque j’ai adopté Plume. Donc aujourd’hui, tous les frais liés aux problèmes d’oeil de Plume ne sont pas couverts. Ne faites pas comme moi et prenez une assurance dès l’adoption de votre toutou, ça pourrait vous éviter bien des ennuis.
J’ai depuis peu assurer Plume chez Barbiku afin d’être couverte sur le reste. Je vous offre -25€ de réduction sur votre première souscription et c’est sans engagement !
Adopter un samoyède est un engagement financier important qu’il faut bien anticiper. Si vous souhaitez adopter dans un élevage fiable, le coût d’un chiot samoyède s’élève à environ 2000 €. En dessous de ce prix, il est possible que le chien ne réponde pas à tous les critères de la race ou que l’élevage ne soit pas suffisamment sérieux.
Les frais de santé pour un samoyède peuvent varier considérablement, allant de 100 € à plus de mille euros par an en fonction des besoins et des éventuels problèmes médicaux. Pour ma part, j’en suis à 4000 euros en 2 ans et demi pour Plume. Evitez-vous ses frais en souscrivant à une assurance.
Côté alimentation, il faut prévoir un budget mensuel de 60 à 80 € pour des croquettes de qualité adaptées à ses besoins spécifiques. Attentive à mon emprunte carbone et au bien être animal, j’ai opté pour les croquettes TOMOJO, des croquettes à la protéine d’insecte. Ça fait maintenant presque 2 ans que Plume est nourri avec TOMOJO et j’en suis entièrement satisfaite.
Enfin, pour les jouets, les friandises et les accessoires, il faut compter environ 300 € par an. Ces dépenses permettent de garantir le bien-être de votre chien et de répondre à ses besoins physiques et mentaux.
Plume m’a accompagné dans toutes les étapes de ma vie professionnelle et personnelle, avec un rythme adapté à ses besoins. Alors, non il ne faut pas une vie rangée, une grande maison et un grand jardin pour accueillir un Samoyède. Peu importe votre mode vie, il faut juste s’adapter aux besoins de votre compagnon et surtout lui donner beaucoup d’amour au quotidien.
Première année : vie en appartement à la montagne
La première année de vie de Plume, je vivais dans un appartement de 20 m² en montagne. Je travaillais à plein temps avec des horaires de bureau. J’accordais à Plume des balades quotidiennes : 30 minutes le matin, à midi, et 1 heure le soir. Le week-end, on en profitait pour randonner ou faire du ski, en fonction de la saison. Le dénivelé étant proscrit les premiers mois, je portais Plume sur mon dos.
Deuxième année : vie de saison entre plage et montagnes
Pour la deuxième année, nous avons déménagé plusieurs fois au gré des saisons. Nous étions toujours en appartement, parfois avec un jardin. Le même ryhtme de balade a été gardé. Cette année là Plume à pu découvrir le ski de fond, le paddle et le cani-cross.
Troisième année : vie en van partout en France et jusqu’au cercle polaire !
J’ai eu mon van quelques mois avant d’adopter Plume. Plume à donc toujours été habitué à être dans le van, que ce soit pendant des week-ends ou même les vacances.
Lors des road trips, il reste dans le van pour les activités incompatibles (surf, courses..), le reste du temps il m’accompagne tout le temps. La vie en van est super stimulante pour chien, car nous passons la majorité de notre temps dehors.
Cette année a été marquée par un long voyage en Norvège. Bien sûr Plume était de la partie (en fait, je ne fais quasiment plus rien sans Plume…). Pour ce voyage, j’ai prévu des sacs de croquettes d’avance et les vaccins et vermifuge requis.
Depuis notre retour, nous nous sommes installés dans les Landes, je suis aujourd’hui indépendante, je travaille donc depuis la maison. J’ai la chance de partager tout mon temps avec Plume. Nous passons donc nos journées ensemble à la maison et le soir nous faisons une grande balade sur la plage.
Plume adore être avec des copains, alors depuis toujours je privilégie les balades avec d’autres compagnons à quatre pattes.
Adopter un chien, c’est bien plus qu’une décision, c’est un véritable engagement. Mon parcours avec les samoyèdes, de ma première expérience en tant que musher jusqu’à l’arrivée de Plume, en passant par ma rencontre marquante avec Nuage, témoigne de la place qu’ils occupent dans ma vie. Chaque chien que j’ai croisé a enrichi mon quotidien de manière unique, m’apprenant à mieux les comprendre, à les aimer, et à leur offrir un cadre de vie à la hauteur de leur besoin et de leur énergie débordante.
Choisir un samoyède, c’est avant tout s’engager auprès d’un chien avec un tempérament joyeux, énergique et fidèle, mais aussi accepter les responsabilités et les coûts que cela implique. C’est une aventure qui demande de la réflexion, mais qui, si elle est bien préparée, récompense mille fois par l’amour inconditionnel et les souvenirs incroyables qu’ils nous offrent.
Plume et, en pensée, Nuage, représentent pour moi bien plus que des compagnons : ils incarnent un lien indéfectible avec la nature, la liberté, et les précieux moments partagés.
Bonus : l’histoire de Nuage.
Après ce premier hiver à la montagne, ma première expérience avec des samoyèdes, et avant mon déménagement dans les Alpes, où je vivais au moment d’adopter Plume, j’ai eu la chance de croiser la route de Nuage.
Nuage était un samoyède de 5 ans que j’ai rencontré grâce à l’application Emprunte Mon Toutou. Pour ceux qui ne connaissent pas, cette plateforme met en relation les propriétaires de chiens et les amoureux des animaux souhaitant partager du temps avec eux. Elle est idéale pour ceux qui rêvent d’avoir un chien, mais qui, pour diverses raisons, ne peuvent pas encore en adopter. À l’époque, c’était précisément mon cas.
Basée à Montpellier (ce qui était aussi mon cas à l’inter-saison), la maîtresse de Nuage, Cannelle, souffrait de problèmes de santé. Elle a donc fait appel à moi pour l’aider à s’occuper de Nuage. Je le gardais lors de ses séjours à l’hôpital et le sortais lorsqu’elle n’en avait pas la force. Au fil du temps, Nuage et moi avons passé de plus en plus de moments ensemble. Je l’ai emmené en vacances, lui ai fait découvrir la randonnée et même le ski ! Vivant en ville, il n’avait jamais eu l’occasion de profiter de ces expériences.
Lorsque j’ai déménagé dans les Alpes, Nuage m’a suivi. J’étais tellement heureuse de lui faire découvrir la neige, qui semblait faite pour lui ! Cannelle, comprenant que son chien était plus épanoui avec moi, m’a proposé de me le confier définitivement. Même si adopter un chien aussi rapidement n’entrait pas dans mes projets – je n’avais pas encore de logement fixe ni signé mon CDI – cette solution me paraissait être la meilleure pour Nuage. Je ne pouvais plus imaginer le voir enfermé dans son petit appartement montpelliérain, sans sortir.
Cependant, avant même que nous ayons eu le temps de faire les papiers de cession, Cannelle est tombée gravement malade et a été hospitalisée. Sa fille, qui ne s’était jamais occupée de Nuage auparavant, a souhaité le récupérer. Malgré mon attachement à lui, j’ai dû renoncer à son adoption. Ce fut une grande déception et un véritable déchirement. Nuage a rejoint la fille de Cannelle, et j’ai dû me résoudre à lui dire adieu.
Coucou à tous les deux 🤍🤍
J’ai adoré lire l’histoire de Plume, qui m’à permis de faire plus ample connaissance avec toi !
L’engagement que l’on prend avec un chien est qq chose de « sérieux » et pour lequel il faut tout prendre en considération et ne pas craquer sur ces boules de poils..🥰
J’ai vécu une histoire magnifique avec Ginger, berger australien bleu merle, que nous avons adopté avant la folie que suscite cette race aujourd’hui..
Malheureusement, comme toi, j’ai eu une mauvaise « expérience « avec ma Louni, Golden retriever 💔.
Il faut vraiment faire attention,, et fuir les élevages usines ou les personnes qui ne pensent qu’à l’argent qu’ils peuvent se faire avec ces boules d’amour…
Depuis, nous avons sauvé Twix de l’euthanasie et sortie du refuge…
Je suis comme toi, je ne peux vivre sans poilus.🐾🐾🐾
J’espère de tout cœur que le traitement de Plume sera efficace 🙏🙏🙏🙏 et ce, sur la durée….
Des gros câlins en attendant et passe une bonne soirée. 🌅💛🧡💙
Coucou, merci beaucoup pour ton message. Je suis heureuse de lire ton histoire. Et oui, le choix de l’élevage est terriblement important. Je ne m’en rendais pas compte avant d’avoir Plume, c’était ma première adoption… En effet, la majorité des élevages privilégient leur bénéfice au détriment de la santé des animaux. Mais au final, c’est une belle leçon et je suis contente que Plume ait été mis sur ma route et qu’il puisse bénéficier des soins qu’il mérite. Je te souhaite plein de belles aventures avec tes loulous 🐾🫶🏼🌞
Hello, merci pour le partage de ton expérience !
Avec ma compagne nous souhaitons adopter un samoyède, et nous partons souvent en van aussi. Nous nous demandons comment se passe la vie, les vacances, les trajets et les nuits… avec un samoyède en van ? Pas trop dur de trouver de la place pour chacun ?
Merci d’avance pour ton retour !
Bonjour Florian, merci pour ton retour. Je pense que chaque cas est différent mais de notre côté ça s’est toujours très bien passé. Plume est habitué depuis son plus âge à voyager en van avec nous et je pense que ça a son importance. Il ADORE les trajets, en Norvège on voyageait 10 heures d’affilés (avec des pauses of course !) et il ne disait rien. En ce qui concerne les nuits, il dort tout comme nous, ça ne pose pas de problème. La journée, en général, on est tous dehors donc on ne se marche jamais dessus, exceptés les rares jours de pluie (on les évite au max ceux là aha). Aussi, lorsqu’on reste en van pour les moments de vie (cuisiner, manger, se reposer…), on a toujours une longe qu’on règle en fonction du spot sur lequel on se trouve, ce qui lui permet de rester de dehors et de se balader librement sans danger. La seule chose à vraiment évité en van avec un chien, c’est la chaleur. Pour le reste, c’est d’une facilité déconcertante ! Enjoy your next adventure 🐾🚐🌞